La biographie de l’Imam Kazim (AS), mentionnée dans les discours d’Allameh Askari, est présentée au public sous la forme d’un article :
Le comportement de l’Imam Kazem (paix soit sur lui) avec son esclave
L’imam Musa bin Jafar (que la paix soit sur lui) avait un jardin de dattes autour de Médine et [là] il était occupé à cueillir des dattes. Le narrateur [dont le nom est Mu’tab] dit : J’ai vu un des esclaves de l’Imam remplir un récipient de dattes et le jeter derrière le jardin. Je suis venu et j’ai pris ces dattes [et l’esclave] et je les ai apportées à Sa Sainteté. J’ai dit: “Je serai votre sacrifice.” J’ai trouvé cet esclave avec ce plat !” L’imam a dit à l’esclave: “Ô untel.” Il a dit: “Labik”, Imam a dit: “Avez-vous déjà eu faim?” Il a dit : « Non, mon seigneur », il a dit : « Êtes-vous nu ? [Vous n’avez pas de vêtements ?]”, il a dit : “Non, mon seigneur”, il a dit : “Pourquoi avez-vous pris ce rendez-vous et l’avez jeté là-bas?”, Il a dit: “Je voulais faire quelque chose comme ça.” Hazrat a dit : « Allez [maintenant que votre cœur le désire]. Ce plat est [aussi] pour vous. » Alors l’Imam a dit: “N’ayez rien à faire avec lui.” C’est la conduite de l’Imam Musa Kazem (as) avec son esclave.[1]
Tous les imams ont travaillé
Le narrateur dit : J’ai vu l’Imam Musa bin Jafar (que la paix soit sur lui) travailler dans les terres agricoles qu’ils possédaient, autant que la sueur atteignait ses pieds. J’ai dit: “Sacrifice.” Où sont les hommes qui travaillent pour vous ?” Il dit : « Ô Ali ! Ceux qui sont meilleurs que moi et mon père ont travaillé de leurs mains dans leur terre. » J’ai dit: “Qui sont-ils?” Il a dit: “Le Messager de Dieu (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui) et le Commandeur des Croyants et tous mes pères. Le travail est l’une des actions des prophètes, des gardiens et des justes.” [2]
Tous les imams travaillaient. Ils ont surtout fait du travail agricole, parce que c’est valorisant. Il est mentionné dans le récit qu’un homme qui cultive, mange une feuille qu’un oiseau passe, et demande pardon pour celui qui a planté ce légume.
Imam Kazem (AS) et la richesse du hasard
Il envoya un esclave lui acheter un œuf. L’esclave a joué avec un œuf ou deux œufs. Je ne sais pas ce qu’il a fait maintenant. Il l’a augmenté. Quand il l’a apporté et que l’imam l’a demandé, un de ses affranchis a dit que “dans ces œufs [l’un d’eux est la propriété de] le jeu”. L’imam a demandé une assiette et a rendu ce qu’il avait demandé.[3]
La biographie de l’imam Kazem sur la thésaurisation
Je me souviens qu’autrefois, nos pères prenaient le blé et la farine de leur année et préparaient le pain jour après jour ou semaine après semaine. Tout le passé a été ainsi.
Il est indiqué dans la narration que [Mu’atibb raconte] : “Lorsque les dattes sont arrivées, l’Imam Kazem (a.s.) nous a ordonné de les cueillir et de les vendre [toutes entières au marché] et d’acheter avec les musulmans au jour le jour.”
[D’après ce récit], il est clair que cette époque était une époque de famine. Nous avons une narration similaire de l’Imam Sadiq (as). [Durant l’ère de l’Imam Jafar Sadiq (as)] il y eut une année de famine. L’Imam (AS) a dit : “Amenez ce blé au marché et vendez-le et achetez-le jour après jour comme tous les musulmans.” C’est pour que nous comprenions [si] nous avons des relations sexuelles et que les musulmans sont dans le besoin, nous ne devrions pas thésauriser.
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[1] Source : Al-Kafi (I – Islamique), volume 2, p. : 108
[2] Al-Kafi (I – Islamique), vol.5, pp.75-76
[3] Al-Kafi (I – Islamique), tome 5, p. : 123